La vie sans elle 8

Je t'en veux que quand tu ne me dis pas ce genre de chose. J'aime m'occuper de toi. Tu sais... Elle se mordilla la lèvre, se demandant si elle devait avouer ou se taire... finalement elle choisit de continuer. Quand je ne vais pas bien le fait de devoir m'occuper de toi me guéris de tout.

Ca m'aide de savoir qu'il faut que je sois là parce que tu as besoin de moi. Elle se mit doucement à ricanner. Peut être que je fonctionne un peu bizarrement mais... si je reste à m'apitoyer sur mes problèmes, je n'arriverai pas à les surmonter mais si toi tu as besoin de moi alors mes problèmes ne me semblent plus important et simplement le fait de te voir avec un sourire me guéris.

Tu comprends ? Elle embrassa délicatement les lèvres douces et si proches. Ca m'aide de devoir être forte et présente pour toi. J'en ai même besoin. J'ai besoin de savoir que je te suis utile, que tu as besoin de moi de temps à autres.

J'ai tout le temps besoin de toi. Elle posa son visage sur le haut du torse de sa femme. Quand on se dispute, ça me déchire! Quand je te dis des choses méchantes, je les pense pas... Ca me plaît, même si je râle, quand tu me répètes pour mes vitamines, quand tu m'interdis de porter les courses, quand tu veux pas que j'en fasse trop. Tu me fais craquer quand tu fais la cuisine, quand tu me dorlotes, quand tu me protèges dans tes bras. C'est le seul endroit où je me sens parfaitement en sécurité, que je sais que rien ne peut m'arriver.

Et quand je vois, comme ce soir, que tu as envie de moi et que tu acceptes de simplement me garder contre toi... C'est dingue. Elle rit. C'est comme quand j'ai une lubie et que je décides de m'installer au salon alors que je ne sais même pas pourquoi. Tu es toujours là...

Je suis ta femme. C'est mon rôle d'être toujours là. Elle lui fit un petit sourire. Le truc c'est que je n'ai pas l'impression que tu te rende compte que tu fais exactement la même chose avec moi.

Tu es celle qui insiste toujours pour m'emmener à l'hôpital ou chez le médecin et même si ça me mets en colère parce que je déteste ça, le fait que tu le fasses pour moi... c'est quelque chose de formidable.

Madame Carter vous qui êtes toujours en train d'essayer de me rabibocher avec tout le monde. C'est toi qui me pousse parfois à m'excuser ou à parler que ça soit avec nos amis ou tes parents. Toi qui est toujours là pour me rassurer... tellement que parfois j'ai la sensation que tu peux... que tu sais ce que je pense, que tu sais quand il faut parler ou me laisser dans mon coin.

Elle embrassa son front. Tu es une épouse formidable et tu t'en rends si peu compte. Tu minimise tellement ce que tu fais pour moi. Et je suis certaine que quand je serai enceinte tu en fera beaucoup plus que moi maintenant et tu jettera quand même un regard dégoûté sur toi même en te disant que tu ne fais pas assez.

Les paroles d'Ally la touchait au plus profond de son être. Elle n'aurait jamais pensé que sa femme pensait ça d'elle. Elle rit doucement. Alors on fait une sacré paire toute les deux... Elle frotta sa joue contre le haut du torse de sa femme. On est faite l'une pour l'autre!

C'est certain. Délicatement, elle s'empara de la main droite d'Alexandra la portant à ses lèvres pour embrasser sa paume avant de la déposer près de la tête de sa femme sur le haut de sa poitrine.

Et Alex se mit à tracer des petits dessins avec sa main. Je suis désolée si parfois je réagis bizarrement. Je sais queje ne suis pas facile à gérer, mais j'ai l'impression d'être une vraie pile électrique. Je réagis avant même de réfléchir...

Chérie... Tu n'as pas à t'excuser pour ce que tu es. Tu crois quoi ? Que c'était une surprise ? Elle se mit doucement à rire. Je savais comment tu étais quand nous avons commencé à vivre ensemble et également quand je t'ai demandé ta main. J'aime ton côté impulsif. J'aime quand tu me dis des mots doux et que d'un coup tu vas parler des croquettes de Corleone.

J'aime le fait que parfois ton comportement me fasse rire. Et je t'aime, toi. Et même si... la grossesse fait que tu encore plus impulsive et que parfois tu t'emportes bien trop vite et bien... c'est un petit prix à payer pour avoir un fils merveilleux.

Alex la regarda amusée. Excellente réponse, madame Carter. Elle rebaissa la tête, reprenant sa position. C’est vrai que j’ai tendance à sauter du coq à l’âne… Et ça ne va pas aller en s’améliorant.

Ouh là non... On fera une belle paire toi et moi quand on sera vieilles. Entre toi qui changera de sujet sans rapport en permanence et moi qui oubliera tout, tout le temps. Elle se mit à rire. Nos enfants vont devenir dingues !

Dis bébé... C'était à son tour de sauter du coq à l'âne. J'ai toujours pas eu ma glace moi. Elle fit une légère moue. Tu veux bien te pousser un peu mon amour ? Je vais aller chercher nos glaces et ta crème hydratante que je te passerai plus tard.

Elle relâcha doucement sa femme. Tu veux une glace à quoi toi ? On a aux yaourts à l'ancienne, au chocolat et si tu veux, je veux bien même te laisser un peu de ma glace au caramel et noix de pécan !

Alex se poussa un peu. Tu veux déjà de la glace ? Elle attrapa le reste de son croque-monsieur. Non parce que j’ai pas encore fini de manger moi. Et il reste des croque-monsieur. Elle mordit dans le sien.

Nan moi je veux ma glace ! Ally fit claquer ses dents près de l'oreille d'Alex pour plaisanter. De la bonne glace exquise... Ou... Elle pencha la tête. Je vais chercher la crème et la glace plus tard !

Elle se leva et alla directement dans la chambre pour récupérer la crème hydratante et revint dans le salon en s'allongeant sur le canapé près de sa femme. Mange bébé. Moi je vais m'occuper de ta peau.

Avec un large sourire, elle mit une bonne noisette dans ses mains et commença par les longues cuisses de son amante, prenant simplement plaisir à hydrater la peau si douce. Je vais hydrater tes hanches... ton ventre, ta poitrine... Elle en salivait déja et était sûr qu'Alexandra apprécierait ce massage qui reviendrait tous les soirs pendant au moins 5 mois. Elle avait lu qu'il fallait continuer même après l'accouchement.

Ally la torturait. Ses caresses sur son corps, même si c’était pour hydrater sa peau, étaient des tortures, très douces certes. La loup-garou continuait à manger son repas, il le fallait, mais elle ne disait pas un seul mot, concentrée qu’elle était. Elle s’était mise à moitié sur son ventre, calant un coussin pour être plus confortablement installée. Elle avait les yeux fermés. C’était fou. Quand Ally la caressait, cela lui faisait comme quand on grattait la tête d’un chat ou d’un chien, elle fermait les yeux presque instantanément.

Après avoir hydraté l'intérieur et l'extérieur des cuisses de sa femme, Ally passa à ses hanches, profitant de la position de son épouse mordiller malicieusement la rondeur de ses fesses.

Bébé... Elle releva la tête en mettant une nouvelle noisette de crème dans ses mains. Il va falloir que tu te remette sur le dos pour que je puisse passer la crème sur ton ventre. Elle pencha à nouveau son visage, embrassant la hanche gauche d'Alexandra en respirant son odeur. Humm... cette crème sent vraiment bon.

Alex venait de terminer son sandwich et elle s’exécuta. Je vais toute sentir bon, grâce à toi. Elle regardait Ally dans les yeux maintenant. Est-ce qu’elle arriverait à être aussi attentive que ne l’était sa compagne envers elle quand les rôles seraient inversés ? Elle l’espérait parce qu’Ally la soignait aux petits oignons. Tu vas toute me tartiner comme je te connais… Elle lui tira la langue. Et tu y prends du plaisir en plus.

Ally lui rendit un sourire coquin. Oh oui ma puce ! J'en prends beaucoup... Elle dirigea doucement sa main pour écarter les jambes d'Alexandra et se mit entre elle pour venir poser un baiser sur le ventre arrondis avant de commencer le massage de son ventre.

Elle se concentrait d'abord sur la longueur puis ses mains partient sur les côtés du ventre de sa femme en espérant bien l'hydrater. Pas que l'idée de petites vergitures sur le corps de son amante lui fasse peur. Elle s'en fichait un peu. Elle aimait sa femme et se doutait bien que celle-ci ne resterai pas éternellement comme il était pour le moment. Et elle s'en satisfaisait très bien.

Le ventre bien hydraté, elle fit doucement remonter ses mains jusqu'à la limite de la poitrine de son amante en plongeant ses yeux dans les siens. C'est agréable mon amour ? Elle déposa un baiser sur le côté de son sein. Non parce que je vais devoir faire ça tous les soirs pendant encore quelques temps...

C’est très agréable pour moi en tout cas ! Comment pourrait-il en être autrement ? Elle soupira. Avoir une femme splendide et nue qui s’occupe de mon corps, qui me masse et qui me dorlote, c’est le top ! Je serai une ingrate de dire le contraire. Elle ferma les yeux. J’ai hâte de pouvoir te rendre la pareille mon amour. J’espère que je serai aussi bien que toi… Elle ricana. Non parce que je te connais. Tu vas être insupportable enceinte… Toujours à râler quand je t’interdirai de faire quelque chose.

Ally se mit à rire. Je te promet que j'essaierai de faire au mieux mon amour... et d'être la moins horrible possible... Elle s'étira légèrement. Mais je ne me fais aucun souci à ton sujet. Tu sera toujours merveilleuse à mes yeux. Sans quitter Alexandra du regard, elle embrassa à nouveau son sein et délicatement laissa ses mains passer entre eux en déposant la crème.

Décidant d'y aller doucement, elle contourna les seins pour venir hydrater leurs flancs, faisant des cercles qui petit à petit se rapprochaient des mamelons. Son propre souffle devenait court malgré toute la concentration qu'elle avait mise dans son massage.

Mais malgré cela, elle se sentait happée par la sensualité du corps sous le sien. En réalité, elle s'en rendait compte, ce n'était pas le corps pourtant beau qui faisait accélérer les battements de son coeur mais la personne a qui ses caresses étaient destinées. N'y tenant plus, elle se pencha vers un des seins et prit en bouche sa pointe le suçotant tendrement avant que sa main ne l'enduise de crème et qu'elle ne penche la tête vers l'autre sein pour faire de même...

Un long gémissement se fit entendre. La tête en arrière, la bouche entrouverte, Alex respirait de manière plus désordonnée. Elle sentait son corps réagir. Ses tétons s’étaient fièrement dressés dès que les lèvres d’Ally s’était approché et maintenant, excités, ils lui faisaient presque mal tellement ils étaient devenus sensibles. La main droite d’Ally venait de remonter sur la nuque de sa femme et pressait son visage encore plus contre sa poitrine.

Shhhh... Ally apaisa doucement sa femme en embrassant sa poitrine à la peau si fine, y frottant doucement son nez avant que sa langue ne s'enroule à nouveau autour de son téton.

Désolée bébé... L'excuse avait été dite dans un chuchotement. Mais j'ai dû mal à te résister... et c'est si bon... D'ailleurs, sa résolution vola à nouveau en fumée et sa bouche ne put que venir à nouveau embrasser la poitrine de son amante, jouant soudainement avec la pointe de ses seins tendus vers le ciel avant de s'intéresser à nouveau passionnément à sa
poitrine.

Alex gémit à nouveau. Sa femme la rendait folle ! Elle soupira de plaisir, sentant son corps littéralement s’embraser. Elle se cambra vers l’avant, augmentant encore plus la pression de sa main sur la nuque d’Ally. Sa femme avait su réveiller son désir. Bébé ! J’ai… Elle murmura. Envie de toi !

Ally soupira de plaisir contre le sein de son amante et tout doucement abandonna ses baisers pour passer la crème sur la poitrine d'Alexandra avant de descendre doucement sur son ventre pour l'embrasser, y laisser glisser sa langue.

Elle reçut un léger coups dans son menton et se mit à sourire en embrassant l'endroit où le coups venait d'être donné avant de descendre encore plus bas. Elle humidifia ses lèvres et déposa un baiser sur le petit bouton de plaisir de sa femme avant de laisser glisser malicieusement sa langue sur ses lèvres intimes, goûtant à son désir qui la rendait ivre.

Hmmmm. Alex rugissait de plaisir. Elle se tenait maintenant sur ses coudes, la tête en arrière. Elle la ramenait droite de temps en temps, et les yeux mi-clos, elles n’arrivaient à observer sa femme que quelques rares secondes avant que sa tête ne reparte vers l’arrière sous le plaisir qu’elle ressentait.
La langue d’Ally sur son intimité, dans son intimité l’expédia très rapidement au septième ciel. Son corps agité de tremblements, elle se laissa retomber sur le canapé, alors que machinalement, elle resserrait ses cuisses sur le visage de sa femme.

Très satisfaite, Ally déposa simplement ses lèvres sur le clitoris de la brune pendant un long moment, recueillant ses derniers spasmes alors que celle-ci se détendait à nouveau. Elle sentit les jambes se relâcher doucement et avec un sourire coquin, elle attendit à peine quelques secondes pour faire à nouveau glisser sa langue sur ses lèvres intimes.

Elle était ivre de ce parfum et dans ses oreilles résonnaient encore les gémissements de plaisir de son épouse. Elle essuya doucement sa bouche avant de remonter le long du corps de son épouse, ne la prenant pas tout de suite dans ses bras pour simplement dégager les mèches de cheveux de son front humide.

D'un sourire mi-coupable, mi-mutin, elle chuchota un petit désolée avant de déposer ses lèvres sur celles de son amante, de sa femme enceinte si épanouie et tellement belle. Comment pouvait elle lui résister ? Elle aimait tant lui faire l'amour.

Quand elle rompit leur baiser, Alex la regarda, un sourire au coin des lèvres. Même pas vrai ! Elle se serra contre sa femme, s’installant contre elle. Tu n’es même pas désolée. Elle rit. En fait, tu es même très fière de toi. Je le vois parfaitement. Ton sourire te trahit. Elle ricana. En tout cas, j’ai réussi à te faire oublier ta glace !

Oh oui ma glace ! Elle fit semblant de vouloir se lever et se mit à rire en se faisant rattrapé par Alex, revenant immédiatement se blottir contre elle en l'enlaçant. Tu es la meilleure des glaces bébé. Même sans caramel et sans noix de pécan !

Elle frotta sa joue à l'épaule de sa femme et releva ses yeux sur Alexandra. Et c'est vrai que je suis désolée... un peu. Elle leva les yeux au ciel. Bon okay pas beaucoup mais un peu quand même. Je voulais sincèrement ne t'offrir qu'un petit massage mais... j'y peux rien, c'est plus fort que moi. Quand je te vois te détendre sous mes caresses... j'ai toujours envie de t'en donner plus.