Amnésie et complication

Le massage se poursuivit jusqu'à ses épaules dont elle prit grand soin. C'était souvent un endroit noué pour sa compagne. Alors elle s'appliquait consciencieusement.

Oh bon sang ! C’était au-delà du plaisir. Elle était toujours nouée et tendue à ce niveau… Et avec l’histoire de Julian et la réaction de sa femme qu’il avait fallu gérer, c’était un peu noué.

Erf. C'était du béton qu'elle avait sous les doigts. Ce n'était pas une surprise que sa femme soit tendue et stressée, mais elle n'avait pas imaginé à ce point.

Elle remonta un peu les couvertures sur elles deux et continua son massage sur ses épaules, doucement mais fermement, elle comptait bien dénoué tout ça.

Mon coeur, t'imagine pas à quel point c'est génial ce que tu fais. Elle laissa échapper un soupir.

Cela la fit un peu rire mais elle appréciait le compliment à sa juste valeur. Je suis heureuse de te faire du bien. Et elle l'était. Mais ses doigts commençaient un peu à fatiguer.

Heureusement, elle avait l'air d'arriver au bout de ce vilain stress.

Elle était bien bien plus détendue... Viens me rejoindre.

Ce que femme veut... Elle se retira doucement de ses hanches et vint la rejoindre dans le lit en ouvrant ses bras pour l'accueillir.

Fais attention... Je pourrai en abuser. Elle vint se blottir avec plaisir contre sa femme.

Tu es ma femme et tu es enceinte. Ce sont deux excellentes raisons pour que tu puisses abuser. Et puis, jusqu'à maintenant, elle ne s'en était jamais vraiment plaint.

J'ai adoré ton massage... Elle l'embrassa tendrement, picorant le baiser sur les lèvres de son épouse.

Oh elle était très bien rémunérée. Elle sourit tout en rendant les petits baisers jusqu'à en être étourdie.

Quand tu veux, ma puce... Tant que tu veux ! Oh oui elle était prête à le faire tous les jours sans aucun problème si elle recevait autant de baisers ensuite.

Elle avait conscience de la chance qu'elle avait d'avoir une femme aussi aimante, aussi exceptionnelle à ses côtés.

Elle sourit encore, un peu bêtement par les baisers donnés par la brune et c'est avec un soupir de ravissement et de contentement béat qu'elle l'entoura pleinement de ses bras en remontant la couette sur elles.

Elle ne voulait pas que sa puce attrape froid. Hors de question. Elle sourit en tournant la tête vers sa femme pour chuchoter à son oreille. Tu veux bien m'enlever mon débardeur ? Elle avait envie de la sentir contre elle, complètement.

Avec un petit sourire, Alex fit glisser ses mains sous le haut de sa femme et entreprit de le faire remonter, centimètre par centimètre.

C'était une douce torture qu'elle subissait. Mais une torture qu'elle était prête à subir le reste de sa vie. Elle ne résista pas bien longtemps à montrer à Alex combien c'était doux en faisant le même geste sur elle, bien qu'elle soit nue, en effleurant doucement sa peau au même rythme.

Elle ressentit des frissons et comme du courant électrique circuler sur sa peau, éveiller chacun de ses sens... Mais ça ne l'empêcha pas de poursuivre et elle finit par retirer totalement le vêtement et l'envoya au sol.

Et elle l'attira alors de nouveau à elle avec un profond soupir de simple bonheur tandis qu'elle raffermissait son étreinte. C'était juste merveilleusement bon.

Et Alex se blottit contre elle. Elle sentait que, détendue, elle n'allait pas tarder à succomber à l'appel de Morphée.

Ally ne l'aida pas à rester éveillée, bien au contraire. Elle entama de légères et tendres caresses sur sa nuque, en fermant les yeux à son tour.

C'est donc avec un sourire sur les lèvres qu'Alex s'endormit.

Ally la suivit de près en resserrant un peu son étreinte avant de sombrer dans le sommeil.

C'est un premier chouinement venant du babyphone qui réveillaAlex en sursaut.

Ally ouvrit un oeil et relâcha son étreinte, encore un peu embrumé par le sommeil. C'est Tom, je crois. Mais de toute façon, Kate n'allait pas tarder à se faire entendre elle aussi.

J’y vais. Elle embrassa sa femme sur la joue et se leva pour enfiler son peignoir et rejoindre leurs enfants.

Avec un soupir, elle se leva à sa suite. De toute façon, Kate allait réclamer. Elle se leva donc et enfila un tee-shirt et un pull avant d'aller à la rencontre de ses amours, bien trop matinaux à son goût.