Amnésie et complication

Tiens donc. Elle la reprit dans ses bras, se sentant chavirer par ce sourire qui n'était que pour elle. Est-ce que ça veut dire que vous m'appréciez ?

Ca se pourrait bien... Elle s'essuya les mains et se blottit contre elle.

Ah oui ? Vous savez... je pense que je vous apprécie moi aussi... Elle minaudait un peu ce qui n'était pas du tout son style.

Bon et si tu m'embrassais? Elle en avait marre de ce petit jeu...

Impatiente ! Elle le chuchota sur ses lèvres juste avant de les embrasser, d'abord timidement mais c'était la femme qu'elle aimait alors petit à petit, son étreinte se resserra et son baiser devint nettement plus passionnée.

Et un chouinement se fit entendre... Bon Thomas en avait marre apparemment.

Ally grogna un peu dans le baiser mais elle finit par le rompre. C'est bien ton fils ! Et avant qu'Alex ne puisse comprendre ses mots, elle fila, rapide comme le vent pour aller auprès de leur enfant.

Elle n'avait pas compris où voulait en venir sa femme, mais elle termina les activités dans la cuisine avant d'aller la rejoindre.

Thomas avait été remit au sol où il jouait tranquillement avec une peluche, sage comme une image. Il n'allait sûrement pas tarder à sombrer de nouveau. Mais pour le moment en tout cas, il s'amusait.

Alex s'approcha de sa femme et c'est elle cette fois-ci qui l'enlaça.

Et c'était tellement bon qu'elle partit légèrement en arrière pour la sentir un peu plus contre son corps. Elle ferma les yeux pour apprécier son étreinte. C'est une torture... De savoir qu'elles ne pourraient avoir du temps pour elles que ce weekend et pas avant.

Elle posa ses mains sur celles d'Alex et remonta doucement le long de ses avant bras. Elle se sentait tellement bien, en sécurité.

Mais une douce torture... Elle l'embrassa sur la joue.

Je ne peux pas dire le contraire, mon amour. Oh elle adorait vraiment ça. Elle se sentit frissonner de ce simple baiser sur sa joue. J'espère que mon coeur va tenir le coup de ce weekend.

Oui mais il bat déjà très vite... Tu l'affoles dès que tu m'approches... En faite, même parfois quand elle ne faisait que la regarder avec ses beaux yeux bruns ensorceleurs.

Alors il bat constamment vite... Elle ne pouvait pas s'empêcher d'approcher sa femme.

Oui. Quand tu m'approches, quand tu me parles, quand tu me regarde... Elle sourit en se rendant compte que c'était presque les plus petits gestes qui prenaient le plus d'importance. Heureusement qu'il t'appartient, mon coeur.

Oui heureusement pour toi. Elle posa sa joue contre son omoplate.

Ce simple geste, la fit arrêter de respirer pendant quelques secondes. C'était tellement tendre. Pas qu'elle n'était pas habituée à la tendresse avec sa louve mais... Elle l'a faisait vraiment fondre.

Elle respira de nouveau, mais ne bougea pas pour ne pas perturber sa puce. Elle observa du coin de l'oeil son fils et vu qu'il était calme, elle chuchota. Tu aimerai t'allonger dans mes bras ?

Tu ne peux pas. Elle se retira vraiment à regret de son étreinte, même si elle savait qu'elles allaient se retrouver très vite. Et elle s'allongea sur le canapé avant d'ouvrir les bras pour accueillir sa femme.

Dans quelques temps, je ne suis pas sûre qu'on tiendra à deux... Enfin à trois... Elle la rejoignit et se blottit contre elle..

On dépliera le canapé et je te ferai des délicieux massages pour que vous soyez au paradis tous les deux. En attendant, elle prenait beaucoup de plaisir à sentir son ventre plat contre le sien. C'était quand même quelque chose qui lui avait manqué quand elle avait porté Thomas alors cette fois-ci, le sachant, elle en profitait.

Tu travailles demain ? Elle le demanda tout en passant ses mains sous son haut pour caresser son dos brûlant. J'aurai bien aimé qu'on aille chez le coiffeur tous ensemble. Ça faisait un moment qu'elles en parlaient.