Amnésie et complication

Elle ne pouvait occulter les mains inquisitrices qui caressaient son corps, mais elle fut du mieux qu'elle put. Bien dormi?

Merveilleusement bien... et le réveil est intéressant... L'une de ses mains frôla l'intérieur de la cuisse gauche de sa compagne, montant lentement, très lentement vers son centre de plaisir.

Ses yeux devinrent brillants, tandis qu'elle sentait chaque fibre de son clitoris se tendre, en attendant ce qui allait arriver... Et c'est d'une voix rauque qu'elle répondit. Très...

Et de quoi as tu envie ? Ses doigts frôlèrent de nouveau la peau, mais en redescendant cette fois-ci, jouant avec sa frustration.

Elle mordilla sa lèvre de frustration de sentir les doigts de sa femme s'éloigner.

Tu n'es pas très bavarde ce matin... Ses doigts remontèrent doucement, tendrement, quelques centimètres plus haut que précédemment mais sans pour autant toucher son intimité.

Elle déglutit bruyamment tandis que sa respiration s'était brièvement interrompue, avant de se rappeler de la remarque de sa femme. Je me réveille...

Je devrai peut être te laisser te réveiller tranquillement alors... oh elle aimait chauffer le chaud et le froid.

Elle plissa les yeux. Hein? Quoi? Sa femme n'avait pas intérêt.

La réaction de la brune était assez explicite pour elle. Tu es belle... Elle aimait cet air contrarié ce qui lui valut un long baiser ainsi que la reprise des caresses à l'intérieur de sa cuisse. Dans une spirale infernale qui remontait petit à petit vers son centre de plaisir.

Je t'aime ! Elle releva la tête pour réclamer un nouveau baiser, tandis qu'elle écartait un peu plus les cuisses en une demande muette.

Assez joué avec ses pauvres nerfs. Elle lui accorda ce qu'elle souhaitait, entrant tendrement en elle en l'embrassant pour capter son soupir de plaisir.

Elle ferma les yeux sous la délivrance. C'était ce qu'elle avait envie, ce que son corps réclamait.

Ses gestes étaient doux, attendant un signe, une parole de ce que souhaitait la brune. Elle avait envie d'être à son écoute et de lui faire plaisir avant tout.

Attentive, cela ne l'empêcha pas de reprendre ses baisers sur sa poitrine tendue et de savourer l'odeur inimitable de sa peau.

Un gémissement franchit à nouveau ses lèvres. Elle se cambra un peu tandis qu'elle laissait échapper une demande. Plus!

Plus... Elle confirma en accélérant doucement ses gestes et en continuant à caresser sa poitrine avec sa bouche, ses lèvres, sa langue. Ses seins étaient devenus tellement sensibles. Et elle devait avouer qu'elle appréciait leur rondeur un peu plus appuyée.

Le gémissement suivant fut plus appuyé, plus puissant. Chaque fibre de son corps était tendu. Sa femme était une déesse. Sa déesse du plaisir.

Elle remonta, abandonnant sa poitrine pour noyer de baisers son cou délicat et parfumée. Ses gestes étaient un peu plus avides, brusques presque. Elle connaissait suffisamment la brune pour savoir qu'elle aimait parfois quand c'était légèrement plus sauvages.

Et elle avait désespérément envie de la voir prendre son pieds.

Elle referma les cuisses, emprisonnant la main qui lui donnait autant de plaisir. Son visage bascula vers l'arrière, cherchant son souffle alors qu'elle approchait de l'orgasme.

Sa tête se releva, la détaillant, mordillant sa propre lèvre. Sa femme était proche, vraiment très proche. Tu es tellement belle... si belle... Le feu aux joues, la respiration rapide, les lèvres légèrement entrouvertes, elle était incroyablement attirante.

Et c'est une explosion de plaisir qui vint la cueillir au moment où elle entendit les belles paroles de sa femme.

Elle l'accompagna pendant sa montée et la reprit aussitôt dans ses bras pour la descente. Descente qu'elle accompagna en chuchotant des mots d'amour à son oreille.

Sa femme était simplement exceptionnelle. Un mot, un geste, une caresse ou un baiser affolait ses sens... Elle se laissa aller dans les bras de son épouse, dans son nid, en sécurité, pour reprendre son souffle et ses esprits.

Elle était patiente, fermant même les yeux pour simplement apprécier de tenir la femme qu'elle aimait dans ses bras. C'était une joie simple qu'elle appréciait plus que tout. Elle se sentait paisible.

Je t'aime ! Elle lui sourit, apaisée.