Amnésie et complication

Bon tant mieux en faite. Elle termina donc le peu qu'il restait puis reposa l'assiette sur sa table de chevet avant de revenir dans les bras de sa compagne. Oh que c'était agréable... Etre tenue dans ses bras.

Tu es rassasié? Elle la serra contre elle.

Moui... Elle se serra un peu plus contre elle en respirant profondément son odeur. J'ai fais un très beau rêve... tu étais dedans... Elle releva légèrement la tête. Tu ne fais jamais de rêve avec moi ?

On emmenait Thomas et Kate à l'école. Tout avait vraiment changer ici. Ce n'était plus aussi calme mais c'était bien quand même. Ca faisait que l'école n'était pas vraiment loin et ça nous permettait d'y aller à pieds.

Thomas devait avoir... Elle y réfléchit rapidement. 4 ans je pense. C'était impossible de lui demander de nous tenir la main. Il avait déjà sa fierté. Mais il faisait attention et il était juste devant nous alors on lui faisait confiance.

Et nous, on tenait les mains de notre petite pitchoune. Elle rit en se souvenant. On était presque obligée de la tirer en avant pour l'emmener à l'école. C'était la rentrée pour elle alors que pour Tom c'était son troisième jour et puis il avait déjà l'habitude. Alors bien sûr quand on est arrivé à son école, il a filé voir ses copains sans même nous dire aurevoir. Elle rit doucement. Sale gamin !

Elle frotta un peu sa joue contre l'épaule de sa femme. Mais Kate, elle, elle avait un peu peur de nous quitter. Mais quand la cloche a sonné, elle y a quand même été. On l'a embrassé très fort toutes les deux et on lui a promit que ça se passerait bien.

Et je t'ai vu, versé une petite larme quand même. Son premier jour à la maternelle. Elle ferma les yeux comme pour faire revenir cette image dans sa tête. Tu étais magnifique... vêtue d'un superbe tailleur crème. Je ne sais pas où tu allais après ça mais tu étais superbe. Mature et mère et... je ne sais pas c'était juste mes émotions du moment mais de te regarder, être fière de voir notre fille partir à l'école pour son premier jour, ça touchait quelque chose en moi... tu as toujours réussi ça. A toucher quelque chose en moi si profondemment, comme si tu pouvais bercer mon coeur. Elle déposa ses lèvres sur sa peau nue.

A l'évocation de ces moments qu'elle parvenait sans mal à imaginer, Alex versa quelques larmes... De bonheur.

Hey... Elle remonta un peu le long de son corps et essuya ses larmes. Je t'aime Alexandra. Ses lèvres goûtèrent doucement les siennes.

Ton rêve est si magnifique! elle lui sourit. Je ne suis pas triste, mon coeur.

J'ai toujours des super rêves. Mais ça s'est arrêté juste au moment le plus agréable... quand je t'embrassais... Elle caressait toujours doucement sa joue et se pencha pour déposer de nouveaux ses lèvres sur les siennes. C'est pour ça que je ronchonnais ce matin.

Elle l'embrassa tendrement en retour. C'est aussi parce que tu avais fait. Espèce d'ourse affamée.

Elle rit. Peut être aussi un peu. Et fait donc attention à ce que je ne te prenne pas pour mon pot de miel personnel dans la nuit. Elle fit semblant de grignoter son cou en poussant des petits grognements.

Qui te dit que je n'aimerai pas ça? Elle rit, alors qu'elle la faisait rouler de l'autre côté du lit. Mais je sais aussi me défendre.

Hey ! C'est de la triche ! Un pot de miel ça ne se défends pas ! Mais bon pour le moment elle ne se débattait pas farouchement.

Et les abeilles?! Elles sont là pour défendre le miel. Elle riait encore tandis qu'elle la couvrait de petits baisers rapides.

Si les abeilles piquaient de façon aussi agréables, elle voulait bien se ruer dans une ruche. Mais elle se débattait... enfin faisait semblant. D'une part pour ne pas blesser Alex et d'autre part parce que ce n'était pas du tout désagréable ce qu'elle lui faisait.

Mais bon, elle ne pouvait pas non plus la laisser gagner. Elle la repoussa donc sur le lit et grimpa de nouveau sur elle en ramenant ses poignets au dessus de sa tête avec un sourire prédateur. Mais les ours dévorent leurs proies... Ses dents claquèrent dans l'air puis descendirent vers la peau pour de très légères morsures sans douleur, elle n'était pas une brute non plus.

Alex laissa échapper un gémissement. C'est pour ça que les ours gagnent. Oh oui elle voulait bien laisser Ally remporter la joute, vu le plaisir qu'elle y prenait.

Tu crois ?! Elle revint réclamer ses lèvres mais sans jamais relâcher ses poignets. A vrai dire, elle ne savait même plus trop de quoi elles parlaient précédemment.

Je m'en fiche! C'est pas important. Elle se cambra, collant son corps contre celui d'Ally pour venir voler un baiser à la brune.

Oh ça Ally était bien d'accord. Elle rompit finalement le baiser et relâcha du même mouvement ses poignées pour les faire sur les flancs de sa compagne en se mordillant la lèvre d'envie.

D'ailleurs, elle ne résista pas longtemps et son visage se baissa pour goûter à la peau de sa compagne entre ses seins. Sa langue vadrouillant, s'égarant sur les rondeurs, puis sur le ventre. Ses lèvres prirent le relais en suçant la peau et remontèrent de nouveau sur la poitrine pleine de la brune.

La respiration d'Alex s'était déjà accélérée, révélant le trouble qui l'habitait. Ses mains, posées sagement sur les hanches de sa femme jsuqu'à présent, se contractèrent.

Ally releva son visage pour regarder sa femme. Elle-même avait le regard troublée par l'envie. Les yeux sombres de désir. Mais elle prit tout de même le temps de revenir l'embrasser avec toute la tendresse dont elle était capable, chuchotant seulement à la fin du baiser. J'ai très envie de toi...

Sa voix plus grave que d'ordinaire, elle répondit à sa femme tout simplement: Moi aussi. Elle brûlait pour sa femme.

C'était la seule confirmation dont elle avait besoin. Lui souriant, d'un air maintenant assurée, elle l'embrassa brièvement de nouveau puis repartit à l'assaut de ces monts de plaisir qu'elle prit en bouche l'un après l'autre. Elle jouait avec eux, les titillant du bout de sa langue, les cajolant, les mordillant prudemment.

Elle savait ce qui plaisait à son amante, elle le savait exactement. Et loin de lui sembler routinier, elle n'en savourait que plus cette exclusivité. Ses doigts glissèrent sur sa peau, se repaissant de ce corps, jusqu'à pétrir doucement ses cuisses.

D'abord gémissante sous les caresses de sa femme, sa respiration se bloqua, tandis que les doigts agiles la tyrannisait en évitant son centre du plaisr. Elle se mordit ls lère, ayant envie de sentir sa femme lui donner du plaisir... Intense!

Mais Ally l'avait fait exprès. Elle finit par abandonner la poitrine de son amante, le souffle court et se redressa pour chuchoter à son oreille. Dis moi ce que tu veux. Bébé, je ferai tout ce que tu me demandera...