Amnésie et complication

Oh on dirait bien que l'effet attendu était au rendez-vous... Et ça n'était pas pour lui déplaire... Après tout, plus tôt dans la journée, sa femme avait envie de tendresse et c'était tout. Alors elle comptait bien lui en donner... Aussi n'arrêta-t-elle pas.

Sauf que l'effet attendue par Alex, n'était pas complètement le même que celui que ressentait Ally. Sa femme était d'humeur coquine ce soir.

Elle se pressa un peu plus en arrière et fit remonter l'une de ses mains le long du bras de sa compagne pour caresser doucement sa main.

Elle inspira profondément pour évacuer le désir qui était montée doucement en elle et elle joua l'humour. Je t'aime aussi, cariad et si on ne risquait pas d'avoir faim, je me laisserai faire.

Elle posa l'une de ses mains en arrière pour toucher sa hanche. Tu veux bien que je me retourne ?

Elle se retourna doucement et lui donna un baiser, très doux, et relativement chaste. Ta présence me rends toujours vraiment bien.

Elle referma ses bras autour d'elle une nouvelle fois, bien décidée à ne pas la laisser s'éloigner. Ta présence me fait le même effet...

Elle lui sourit et reposa sa tête près de sa poitrine. Je t'avoue que tu m'as même fais un peu trop d'effet tout à l'heure...

Ma pauvre puce qui a de la peine à me résister... Elle l'embrassa sur le front.

Elle rit doucement mais apprécia la sollicitude... même fictive. C'est parfois très dur, c'est vrai.

Ça, c'est presque un plus agréable pour moi. Elle massa doucement ses épaules. Tu ne m'as jamais allumé pour ensuite changer soudainement d'avis par exemple.

Il n'y aurait aucune raison. Je suis une grande fille, j'arriverai à m'en remettre. Elle poursuivit doucement son massage.

Je refuse que cela arrive. Elle enfouit son visage dans le cou de la brune.

Elle rit cette fois par ce côté boudeur de la brune. Elle, ça ne l'inquiétait pas du tout. Elle savait aussi à quel point les hormones faisaient faire les montagnes russes à ses émotions quand elle était enceinte.

Elle s'amusa à souffler de l'air contre la peau qu'elle avait maintenant en face d'elle.

Elle rit de plus belle mais s'écarta pour échapper à sa compagne. Hé !!

Tu rigolais de moi, je me venge! Elle lui tira la langue.

Heu... non. Bébé, tu te rends compte que je ne me moquais pas de toi ? C'est juste ta manière de te cacher dans mon cou pour bouder qui me faisait rire.

Non parce qu'elle avait la sensation que la brune s'emportait un peu.

Heu elle ne comprenait pas bien en quoi, ce que disait sa femme, était différent de se moquer. Mais soit, elle ne voulait pas insister.