Amnésie et complication

Comment pourrai-je oublier ça ? C'est essentielle, ma louve. Elle en fit une nouvelle démonstration en mordillant encore gentiment sa peau avant de parsemer son cou de petits baisers. Oh bon sang son odeur...

Oh bon sang c'était vraiment un geste qu'elle adorait.

Pour sa part, elle se fit une joie de faire remonter et descendre ses mains, le long des bras de son amoureuse en respirant profondément son odeur. Toujours aussi dingue de ton odeur...

Je ne m'en plains pas ! Oh oui, elle était ravie. Elle étendit encore un peu plus son corps pour entrelacer ses doigts à ceux de la brune. Comment va ton dos, mon amour ?

Il va bien. Pour le moment ce n'était que des petits tracas.  Elle aurait sûrement bien plus besoin des mains magiques de sa femme dans quelques mois quand elle aurait un gros ventre.

Alors je pense que c'est vendu... Elle posa quelques instants, sa joue contre l'omoplate de la brune avant de chuchoter. Tu veux revenir dans mes bras ?

Elle relâcha donc ses mains et prudemment, se retira du corps de son amante pour basculer sur le côté et ouvrir ses bras pour l'accueillir.

Alex se souleva et vint se blottir dans les bras de sa femme, posant sa joue contre son épaule.

Il n'y avait rien à ajouter. C'était parfait. Ça ne l'empêcha pas pour autant de refermer ses bras sur Alex, ni même de caresser longuement son dos parce que bon sang, elle n'en avait jamais assez d'elle.

Mes voeux vont être bien plus profonds et intimes que la première fois. Elle n'avait rien écrit mais elle le sentait. Elle était plus à l'aise, même face à Alex pour avouer ses sentiments.

Moi non plus. Mais je sais que ça ne me dérange plus de te dire ce que je ressens. Je n'ai pas besoin de me forcer. Alors qu'au début de leur relation, ça n'était clairement pas quelque chose de facile pour elle.

Je pense que ça aide de savoir que tu es coincée avec moi maintenant. Elle dit ça sur le ton de la plaisanterie bien sûr.

Chérie, je plaisantais... elle ne voulait pas que la plaisanterie aille trop loin. Elle était trop bien là. Je suis juste plus à l'aise avec toi et plus à l'aise avec le fait que je n'ai plus à afficher ce portrait de la vampire impassible, imperméable aux sentiments.

Elle lui sourit et reprit doucement ses caresses sur son corps. Je préfère ça... femme.