Amnésie et complication

Elle se recula alors. Installe-toi confortablement.

Hum... c'était difficile de choisir. Néanmoins, elle finit par s'allonger sur le dos, mit ses bras derrière sa tête et ferma les yeux, confiante.

Bon bon bon, elle était un peu moins confiante du coup, car elle avait plus l’habitude de masser le dos que le ventre. Mais elle n’allait pas se démonter pour autant. Elle s’assit à califourchon sur les hanches de sa femme et frotta ses mains l’une contre l’autre pour être sûr qu’elles soient chaudes…
Enfin elle se pencha en avant et débuta par un massage des tempes.

Son sourire se fit un peu plus grand. C'était parfait. Alex pourrait très bien s'arrêter à ce massage là. C'est très bon, mon coeur. La pression était légère et elle avait toujours aimer sentir les doigts délicats de la brune sur son visage. Alors ça lui allait très bien.

Alors elle poursuivit le massage. Faire plaisir à sa femme c'est tout ce qu'elle souhaitait.

Elle ouvrit de nouveau les yeux, se mordillant la lèvre avant de demander. Dis ma puce ? Tu voudrai bien me mettre de la crème ? Sur le visage ? Elle adorait vraiment ça.

Oui pas de soucis. Elle se releva avant de partir chercher ce qu'il fallait dans la trousse de toilette.

Ravie, Ally ne bougea pas d'un iota. Elle attendait avec impatience le touché de la brune.

Alex revint et se réinstalla comme avant. Elle prit un peu de crème qu'elle réchauffa dans ses mains avant de commencer à l'appliquer sur le visage de sa femme, débutant par le front.

Un soupir de contentement passa ses lèvres alors qu'elle se détendait de nouveau sous les gestes délicats.

Les caresses de sa femme sur son visage avait toujours donner une impression d'intimité et de tendresse à la fois. Elle ne s'en lassait pas.

Sa femme était trop mignonne. Du coup, elle laissa virevolter ses doigts sur tout son visage, n’épargnant pas un centimètre carré avec la crème.

Elle sourit bêtement au bout d'un moment et ouvrit délicatement les yeux pour les plonger dans ceux de la brune. Silencieusement, elle essaya de lui passer un message simple. Embrasse moi.

Oh elle le connaissait ce regard… Que trop bien. Elle se pencha un peu plus et vint tout d’abord en vitesse poser ses lèvres sur celles de sa femme, avant de revenir pour un plus long baiser, l’interrompant à nouveau. Elle jouait avec la frustration de sa femme.

Et effectivement, ça marchait. Elle souleva même un peu la tête pour recevoir plus vite un autre baiser et déplia ses bras pour pouvoir poser ses mains sur les hanches d'Alex. Hors de question qu'elle s'enfuit en plus de ça.

Alex poursuivit le jeu avec sa femme pendant encore quelques instants, avant de finalement s'allonger complètement pour un long et langoureux baiser.

Elle qui avait été sur le point de gronder un peu, ne put qu'exprimer son plaisir avec un profond son de contentement. Elle savait qu'Alex aimait jouer à la faire languir mais elle, elle n'était pas fan... ou plutôt elle n'était fan que quand elle obtenait enfin ce qu'elle désirait.

Je t'aime... Elle releva son visage et fit un magnifique sourire à sa compagne.

Je t'aime aussi Alexandra... Elle était si belle et ce sourire qui n'était que pour elle ?! Elle lui offrit un autre baiser, très tendre et referma ses bras sur son dos, en profitant pour improviser un léger massage. Je t'aime tellement.

Elle laissa ses mains glisser le long des bras d'Ally avant de remonter.

Cette caresse pourtant très chaste envoya des frissons dans son corps et rapidement la chair de poule fit son apparition sur ses bras.

Ce qui la fit sourire. Sa femme avait toujours son pouvoir intact sur elle, pas de doute.

Mais elle devait aussi penser au bien être de sa petite famille. Est-ce que ton estomac se sent un peu plus réveillé ? Je pourrai faire le petit déjeuner pendant que tu appelles tes parents pour savoir comment ça se passe avec les enfants.

Humm... d'accord. Ça ne lui coûtait pas grand chose. Elle se suréleva pour lui donner un autre baiser. Mais si tu restes sur moi, ça risque de compliquer la préparation... même si j'adore ça. Oh oui, elle serait la dernière à s'en plaindre.