Amnésie et complication

Elle avait les mains propres aussi elle laissa sa fille bavait copieusement dessus en le mettant dans sa bouche.

Ça l'amusa quelques minutes, mais très vite, cela perdit de son intérêt et elle relâcha la main de sa mère pour tortiller son haut entre ses petits doigts.

Ils passent du coq à l'âne à cet âge... Elle chuchota rien que pour Alex.

Elle rit doucement et prit le torchon qu'elle avait toujours sur l'épaule pour délicatement essuyer la main d'Alex. La joie d'avoir des enfants en bas âge.

Nope ! Mais on adore ça ! Elles savaient qu'elle parlait pour elles deux. Leurs enfants étaient géniaux. Il fallait bien le reconnaître. Et c'est toi qui m'a convaincu d'en avoir.

J'ai donc fait du bon boulot. Vu le nombre de leurs enfants.

De l'excellent... mais avec ses beaux yeux bruns ? Comment j'aurai pu résister ? A dire vrai, à la seconde où Alex avait dit vouloir des enfants, elle était partante. Pour elle. Et uniquement pour elle.

Ce qui avait été une surprise, c'est d'aimer si fort un être qui n'était pas encore là et de vouloir devenir une excellente mère. Pas pour Alex. Mais pour leurs enfants.

Tu ne pouvais pas. Elle rit doucement.

Je n'essaye même plus. Elle bougea doucement son nez pour repousser quelques mèches de cheveux et déposer plusieurs petits baisers dans son cou.

C'est bon à savoir...  Kate avait amené son haut tortillé jusqu'à sa bouche. Elle irait se changer plus tard. Ca tombait bien, il y avait encore un peu de lessive.

Oh oui ma pauvre puce à qui je refuse si souvent des choses. Elle ne se rappelait même pas la dernière fois qu'elle lui avait dit fermement non... mais ça devait remonter à loin.

Elle rit doucement. Pas du tout, mon amour. Tu es fraîche comme la rosée du matin. Et tu es magnifique. Et elle le disait sans sarcasme aucun.

Je ne me rattrape pas. Je ne fais que dire la vérité.

T'es mon amour... Elle aurait voulu l'embrasser, mais ne le pouvait pas du fait de leur position. Et Kate ne semblait pas en avoir fini avec SA maman.

Elle sourit, le sachant et délicatement, elle posa sa tête contre son épaule. Le petit loup commence à s'ennuyer dans son trotteur. Elle s'adressa directement à leur fils. Tom ? Tu veux d'autres jouets ?

Il s’approcha de sa mère et tendit les bras vers elle.

Oh tu veux un câlin ? Elle le prit avec plaisir dans ses bras et l'embrassa plusieurs fois dans le cou.

Il se mit à rire avant de poser sa main contre la joue de sa mère.

Il applaudit, ravi. Cornone.