Retour de Hawaii

Même si elle sentait le froid mordre son visage, elle n'y prêta qu'une attention toute relative. Mais, dès qu'elles arrivèrent à la voiture, elle installa leur petite puce dans son siège et l'attacha correctement, avant de prendre place du côté passager. Si elle allait aider Ally, elle savait qu'elle allait se faire rembarrer.

Le plus rapidement possible, elle rangea tout dans le coffre et partit vite remiser le chariot avant de revenir dans la voiture. Brrr... sacré vent ! Elle attacha sa ceinture. Ça va, toi ?

On ferait mieux de rentrer rapidement pour se mettre au chaud chez nous. Elle essayait d'esquiver la question, n'ayant pas très envie d'en parler dans la voiture.

Elle lui sourit brièvement même si elle avait bien vu l'esquive. Elle prit néanmoins la route et sortit de l'aéroport en direction de chez elles. Une fois arrivée, tu veux que je partes de suite pour les courses ?

Bon, il y avait donc quelque chose... mais à priori, ce n'était pas elle qui était en faute. C'était déjà ça. Non, pas du tout. On pourra profiter de ce moment pour lancer le feu dans la cheminée.

Tu me donnes de plus en plus envie de rentrer. Et au moins avec le chef du chantier qui avait allumé le chauffage central, elles n'allaient pas rentrer dans une maison glaciale.

Elle lui fit un sourire et posa sa main sur sa cuisse. Elle avait besoin de la force et du contact de sa femme.

Elle posa brièvement sa main sur la sienne sans quitter la route des yeux. Donc on rentre, on rentre les enfants, tu t'en occupes pendant que je vide la voiture ? Comme ça après, on pourra prendre du temps rien que pour nous.

Alors préparez vous madame Carter ! Elles n'étaient plus si loin. D'autant plus qu'elle avait maintenu une bonne allure. Elle était vraiment pressée de retrouver leur maison. Ça lui avait manqué.

Et c'est donc avec un grand plaisir et aussi un certains soulagement qu'elle passa le portail de chez elles et se dirigea directement vers l'entrée du garage. Ça allait éviter à tout le monde de subir de nouveau le vent glacial.

Dès que sa femme eut garé la voiture, elle sortit rapidement et récupéra Kate pour la déposer à l'intérieur, dans le parc, avant de revenir pour s'occuper de Thomas. Elle lui enleva la couche de vêtement d'hiver et le mit à côté de sa soeur, avant de faire de même pour elle.
Il faisait vraiment bon chez elles. Le chauffage était parfait.

De son côté, elle s'était occupée des bagages pour faire de la place dans le coffre et surtout être tranquille avec ça. Et qu'elle plaisir de rentrer. Elle poussa un soupir de plaisir et retira ses chaussures puis sa veste. Enfin chez elles ! Rien de mieux que la maison !

Elle allongea Kate de nouveau dans le parc et se débarrassa enfin de sa veste et de ses chaussures.

Elle attendit sagement qu'Alex se soit mis à l'aise... pour l'étreindre dans ses bras. Elle n'avait pas pu résister. Alex lui avait fait comprendre qu'elle en avait besoin. Tu viens avec moi sur le canapé ?

Elle se blottit contre sa femme. Elle en avait tellement besoin qu'elle n'entendit même pas la question.

Hey... Elle était assez surprise de la réaction d'Alex et elle resserra machinalement son étreinte sur elle. Qu'est ce qui se passe ?

Elle se recula doucement et prit les mains d'Alex pour l'attirer vers le canapé. Viens mon amour... je ne te lâche pas tant que tu n'en as pas assez de moi.

Je sais pas ce qui m'arrive. Dès qu'elles furent sur le canapé, elle se reblottit contre sa femme.

Il était inutile de lui dire que c'était sûrement dû aux hormones. Mais elle savait que ça pouvait être vraiment perturbant de ne pas avoir de contrôle sur ses émotions et pire que tout, ne même pas savoir pourquoi on ressentait ses émotions.

Elle la serra de nouveau fort contre elle et commença à caresser tendrement son dos. Je sais... ça va passer, je te le promets. Elle l'embrassa dans le cou, essayant de lui faire penser à autre chose. J'ai prévu pour ce soir un feu de cheminée, un futon, une bonne couverture toute douce et ma jolie femme dans mes bras... et peut être quelques baisers si je suis chanceuse.

Oooh... je garde cette information bien en tête. Mais en attendant, ses caresses se transformèrent doucement en massage. Sa femme était tendue alors peut être que ça lui ferait du bien. Mais pour dire vrai, je me sens déjà bien chanceuse.

Merci mon coeur. Elle se sentait rassurée, apaisée... Sa femme avait ce pouvoir sur elle.