La vie sans elle 8

Elle ne pouvait pas laisser ça comme ça. Ally faisait tellement pour elle, pour la soulager. Elle prenait tellement bien soin d'elle! Elle ne pouvait pas rester fâchée pour une imbécilité... Une bricole qu'apparemment elle avait mal comprise.

Alex se leva et se dirigea vers la chambre, dont elle ouvrit doucement la porte, avant de rester debout à regarder le spectacle, un sourire doux sur les lèvres. Corleone avait levé la tête et la regardait de ses grands yeux... Ally s'était endormie, en chien de fusil. La pauvre! Elle lui en faisait vraiment voir de toutes les couleurs...

Tout doucement, elle s'approcha du lit et s'llongea dans le dos de sa femme. Elle vint coller son ventre contre le dos de la brune et poser sa main sur sa hanche.

Ally s'éveilla à demi en sentant quelque chose dans son dos. Elle se retourna doucement les yeux et posa sa main sur la poitrine d'Alex en pensant à la place y trouver la tête de leur chien qu'elle pensait être remonté sur le lit.

Cela lui fit ouvrir les yeux et elle se mit à rougir en retirant sa main. Bon au moins ça brisait directement la glace. Et puis si sa femme était venue tout contre elle c'est qu'elle n'était plus fâchée. Et puis elle lui avait manqué. Elle enfouit donc son visage dans le cou d'Alexandra en ramenant sa jambe par dessus celle de son épouse, murmurant. Tu veux toujours ton massage bébé ?

Bien qu'à cause du stress, elle ait encore plus mal aux reins, Alex la regarda, souriant. Elle ramena sa main sur la joue d'Ally. Bébé, tu es fatiguée. Faisons une petite sieste et si j'ai toujours mal, il sera temps que tu me fasses un petit massage... Elle avança son visage, posant un baiser rapide sur ses lèvres. Je suis désolée... J'ai pas compris ta blague...

Avec un faible sourire, Ally murmura à nouveau. J'ai remarqué... Elle ramena ses mains sur le devant du chemisier que portait Alex et le déboutonna en commençant par le bas avec un petit sourire.

Je voulais me moquer de moi-même qui agit en vrai mère poule... Elle haussa doucement les épaules en écartant les pans du chemisier et en baissant son visage pour venir embrasser le haut de la poitrine de son épouse alors que ses mains se positionnaient sur ses reins. Tu es sûre... que tu veux pas ton massage tout de suite ?

Le corps d'Alex s'était légèrement arqué quand Ally avait posé ses mains sur ses reins et avaient juste fait un léger mouvement de massage. Sa femme était douée pour luienlever ses tensions... Mais Ally était fatiguée, elle le savait. Aussi c'est à regret qu'elle dit. Non je p eux attendre. C'est important que tu te reposes... Elle pourrait supporter une heure ou deux encore.

Tant pis pour toi... Ally releva son visage et s'écarta légèrement pour quitter son pull qui atterit sur la tête de Corleone qui se poussa un peu en leur jetant un regard courroucé qui la fit rire.

Puis elle revint dans un frisson contre le corps de son unique amante en déposant délicatement ses mains dans son dos, tandis que son visage venait se frotter sur le haut de la poitrine de sa femme. Ne t'inquiète pas mon amour... Elle baîlla. Tu ne perds rien pour attendre...

Je sais, mon amour. Elle posa un baiser sur son front. Repose-toi. Fais de beaux rêves. On se revoit dans une heure ou deux. Elle ferma ses yeux. Elle aussi était fatiguée... Ce qui n'était pas étonnant. Mais elle ne voulait pas s'endormir avant Ally...

Ally ferma les yeux avec plaisir, complètement rassurée maintenant que sa femme était contre elle. C'était rare que sa femme reconnaisse ses torts d'elle-même.

Bercée par le souffle de son épouse, elle s'endormit très rapidement dans les bras sécurisant d'Alexandra.

Alex resserra encore plus son étreinte, et elle attendit plusieurs minutes, écoutant la respiration régulière de sa femme. Elle était très susceptible en ce moment... Elle devait faire attention à ne pas brusquer son épouse et ne surtout pas lui faire de mal... Bon sang, elle avait vraiment un horrible caractère...

Elle finit par s'endormir toute à ses réflexions.

C'est Ally qui se réveilla la première à peine une heure et demi plus tard et son premier geste fut de laisser ses lèvres découvrir le corps contre lequel elle était sans même ouvrir les yeux.

Ainsi sa bouche papillonnait près de la poitrine de son amante, dérivant dans son cou puis tout près de ses lèvres jusqu'à les effleurer.

Se réveillant tout doucement, Alex laissa échapper un soupir. Elle étira longument son dos, mais ses premières paroles furent très courte. Baiser! Elle réclamait les lèvres de sa femme alors que ses yeux étaient encore fermés et son corps engourdi.

Charmée par cette simple demande, Ally s'exécuta avec enthousiasme en laissant délicatement sa langue retracer le contour des lèvres de son épouse avant de s'en emparer avec tendresse, ses mains en profitant pour se faire vivante sur le corps de son amour, caressant doucement les muscles de son dos.

Elle rompit le baiser dans un soupir de plaisir. Tu te rends compte ma puce que tu va avoir deux massages aujourd'hui... celui là où je vais masser ton petit dos... et celui de ce soir où je vais te mettre ta crème hydratante...

Oh qu'elle avait du mal à émerger... Les yeux toujours fermés, elle lâcha sa femme, étirant ses bras. Elle retint avec beaucoup de difficulté un baillement et se décala légèrement sur le côté. Son dos lui faisait toujours mal, aussi se résolut-elle à demander un coup de main... Tu veux bien me masser un peu, s'il te plaît...

Tout de suite mon amour. Ally se leva à demi sur le lit pour passer au-dessus de sa femme lui évitant de devoir se retourner. Puis délicatement elle déposa un baiser dans son cou, en l'aidant à retirer son chemisier.

Dès que l'épaule fut dénudée, elle reçut en récompense un baiser qui descendirent petit à petit jusqu'à ce que le chemisier finisse au sol. C'est là que tu as mal ma puce ? Elle posa directement ses mains sur l'endroit douloureux et le comprit à la réaction d'Alex.

Elle se retourna prenant de l'huile qu'elle mit dans ses mains, les frottant ensuite entre elles pour réchauffer le liquide avant de reposer ses mains dans le bas du dos de son épouse en embrassant son oreille. Ca va là bébé ?

Alex n'écoutait même plus. Elle laissa échapper un gémissement, alors que son dos se tendait. C'était exactement là. Plus fort! Elle voulait qu'Ally appuie plus fort.

D'accord... Ally pressa plus fort la douloureuse tension qu'elle sentait sous ses paumes, puis la roula entre ses doigts pour l'éliminer totalement alors que ses lèvres continuaient à se repaître du cou de son amante, voulant l'apaiser totalement.

La loup-garou se mit à pousser de profonds ronronnements. Ally avait véritablement des doigts de fée. Elle n'avait plus mal à son dos, et le massage lui avait fait tellement de bien qu'elle se sentait encore alanguie. Elle se retourna néanmoins, et vint enfouir son visage contre l'épaule de son épouse, comme un enfant cherchant l'abri de sa maman. Merci! Celà avait été dit dans un souffle, pour ne pas briser l'instant, mais c'était sincère.

C'était un plaisir ma puce... Ses lèvres effleurèrent le front de la brune tandis que ses mains descendaient un peu plus bas pour caresser les fesses de son amante du bout des doigts par-dessus son pantalon... jusqu'au moment où elle se rendit compte qu'elles étaient chez elles et qu'elle pouvait donc faire ce qu'elle voulait.

Ses mains remontèrent à peine puis passèrent sous le pantalon pour reprendre ses caresses sur la peau douce qui lui tira un soupir satisfait. Quand tu te sentira prete on ira voir les terrains... On a encore du temps, nous ne sommes pas obligée de partir tout de suite.

Alex répondit d'une toute petite voix. Mais si on part maintenant, après on aura plus besoin de sortir d'ici... Et elles pourraient sans autre passer à un programme encore plus intéressant sans avoir à se soucier de devoir repartir...

Ally eut un léger sourire en remontant doucement ses mains jusqu'au bas du dos d'Alexandra, la serrant tout contre elle, dans un élan de tendresse. Dès fois, je me prends en pleine figure le pourquoi j'ai épousé quelqu'un de différent à moi.

Elle baissa la tête vers sa femme pour rajouter. Tu as de super bonnes idées. Elle lui vola un baiser. Nous n'avons que trois terrains à visiter... On emmène notre gros toutou ?

Alex avait froncé les sourcils. Elle n'avait pas compris la première phrase d'Ally! Absolument pas... Mais ça devait être un compliment à en juger par le ton qu'avait employé sa femme.

Bien sûr qu'on le prend. Elle rit. Il a aussi son mot à dire sur le terrain, vu que ça va être sa maison à lui aussi...

Ally se mit à rire. Sûr que s'il commence à creuser des trous un peu partout c'est que ça lui plait ! Elle finit par enfouir son visage dans le cou de son épouse. Tu sais quoi ma puce ? Lève toi... Parce que sinon moi je vais rester là des heures et des heures. Je suis trop bien ici...

Elle soupira. C'est presque dommage qu'on ne puisse pas examiner un terrain sans y être. Où y être virtuellement tu vois ? Moui... pas sûre que ses explications semblent bien logiques à sa femme. Mmm... laisse tomber. Juste soi la plus forte de nous deux...

Alex sourit. Ca l'amusait de sentir sa femme tellement corruptible... Mais uniquement par elle. Elle serait bien resté là, mais elle savait que si elles le faisaient, elles s'en voudraient toutes les deux. Comme l'avait dit Ally, le timing était serré.

A contrecoeur, en poussant un énorme soupir, Alex se recula et se leva. Elle prit sa chemise et l'enfila, puis la reboutonna. Allez Ally. Elle regarda Corleone qui lui aussi ne semblait pas vraiment motivé... Allez, toi aussi!

Ally soupira en se frottant le visage, regardant Alex avec un sourire tendre. Tu sais quoi chérie... Elle se redressa à genoux sur le lit, venant jusqu'à sa femme dont elle entoura la taille de ses bras. Je me demande si je ne me serai pas levée plus vite si tu étais restée loin de ce chemisier.

Elle lui fit un large sourire et descendit finalement du lit en la relâchant. Il fallait vraiment qu'elles y aillent et elle le savait. Elle ramassa son pull que Corleone avait jeté loin de lui et l'enfila à nouveau avant de mettre ses chaussures. Allez mon grand ! Elle tapota affectueusement le flanc de leur chien qui se décida, enfin, à se relever en baîllant bruyamment. Ouai... pareil pour moi. Elle releva son regard sur sa femme. On est prêt bébé.

Alex regarda la femme et l'animal. Et bien c'est pas trop tôt! A se demander qui déteint sur qui? Elle sortit de la chambre en riant.