Amnésie et complication

Elle l'embrassa doucement. Est-ce que je peux te proposer un bain en amoureuse ?

Elle rit à ça. Sa pauvre femme. Non, c'est sûre.

Moi aussi mon amour. Elle tira Alex délicatement par la main. Mais là j'aimerai vraiment prendre un bain avec toi parce que je commence à me geler les fesses !

Elles sont tellement belles, ce serait dommage. Elle ricana et se laissa entraîner à l'étage.

Elle secoua la tête tout en l'amenant à l'étage pour commencer à faire couler un bain. Oh pour une fois, elles allaient mettre en route le système de bulles. Elles ne servaient tellement pas souvent.

Oui, ça me va. Pour dire vrai, elle s'en fichait royalement tant qu'elle avait la brune dans ses bras.

J'aimerai te tenir dans mes bras. Même si la baignoire était suffisamment large pour qu'elle soit côte à côte, c'était en faite très rare qu'elles utilisent cette option et ça la faisait rire. Elle ne savait vraiment pas pourquoi elles avaient choisit une baignoire aussi grande quand clairement elles n'avaient eu aucun intérêt à l'utiliser à son plein potentiel.

Ça ne l'empêcha pas de rentrer déjà dans le bain. Même s'il n'était pas plein, c'était déjà bien plus agréable que d'attendre nue à l'extérieur.

Elle attendit que l'eau monte encore un peu avant de rejoindre sa femme et de venir se coller contre elle.

C'était avec un grand plaisir qu'elle la serra contre son corps. L'eau montait doucement, la réchauffant et avec la brune contre elle, c'était le top. Je suis heureuse de récupérer les enfants tout à l'heure. Ils m'ont manqués. Mais je dois bien avouer que j'ai passé deux jours vraiment géniaux avec toi.

Je ressens la même chose. Elle ferma les yeux pour savourer l'étreinte de sa femme.

Elle embrassa le haut de sa tête. Et j'aime partager aussi ton côté loup. Pouvoir courir avec toi et juste être loup. C'est quelque chose que je ne pouvais pas comprendre avant. Et même maintenant j'ai l'impression de seulement commencer à effleurer la surface mais j'aime ça.

Un sourire se dessina sur ses lèvres, mais elle ne dit rien. Ces paroles appartenaient à sa femme, c'était son ressenti. Mais une part d'elle le comprenait.

Elle sentait que ça avait eu besoin d'être dit. D'autant que non seulement c'était quelque chose qu'elle partageait avec sa femme mais aussi maintenant, avec leurs enfants.

Qui allaient beaucoup moins se poser de questions existentielles par rapport à tout ça. Pour eux, c'était aussi naturel que d'être humains. Personne ne se posait de questions là dessus.

Elle posa ses mains sur les cuisses de la brune, la laissant à ses pensée.

Elle revint à elle et sourit bêtement. Tu me fais rêvasser en ce moment.

Ca fait du bien aussi. Elle laissa ses mains vagabonder sur les jambes de la brune.