Amnésie et complication

Bercé par sa respiration régulière et la chaleur de son corps contre le sien, elle ne mit pas longtemps à la rejoindre au pays de Morphée.

Une bon ne heure plus tard, elle émergea doucement, souriant quand elle découvrit qu'Ally dormait encore. Elle soupira en s'étirant doucement. Sa femme était si paisible et si belle, endormie.

Il lui fallut un peu plus de temps pour se réveiller. Mais elle sourit presque immédiatement en sentant le poids familier dans ses bras.

Coucou mon amour. Elle déposa un baiser au coin de ses lèvres.

Comment ne pas sourire après ça. Elle s'étira longuement, emmenant Alex avec elle . Elle se sentait vraiment bien.

Le sourire de sa femme était magique, et savoir que c'était elle qui le provoquait, c'était trop beau.

Elle était chouette cette sieste ! Elle se sentait revigorée.

Elle l'embrassa et la serra dans ses bras.

Elle enfouit son visage dans le cou de la brune pour s’imprégner de son odeur.

Accroc !! Elle rit en le disant bien consciente qu'elles étaient aussi coupables l'une que l'autre. Mais c'était bon d'être coupable de ça.

Oui et j'en ai absolument pas honte. Elle ne bougea donc pas.

Je suis ta doudou. Et ça lui allait.

Elle lui sourit et reprit sa place dans les bras de sa femme.

Pour sa part, elle se fit un plaisir de caresser ce dos nue et brûlant. Une raison de plus d'aimer leurs siestes.

Elle avait envie de se sentir enveloppée par sa femme. Délicatement, elle se tourna et vint coller son dos contre sa femme.

Elle ne pouvait plus caresser son dos... Elle sourit. Mais elle pouvait embrasser sa nuque ! Ce qu'elle s'appliqua à tester tout en refermant ses bras sur son ventre.

Elle se fit une joie embrasser sa nuque et mordiller légèrement la peau. Tout en douceur. Louve, oui mais domestiqué.

Elle sourit. Et après c'est moi qui suis accroc....

Elle posa ses mains sur celles de sa femme et ferma les yeux. Bon sang, elle aurait pu en ronronner de plaisir.

C'est vraiment parce qu'elles devaient rester sages qu'elle n'inondait pas le cou de sa louve de baisers et qu'elle n'entamait pas des caresses le long de son corps.

Au lieu de ça, sagement, elle déposa tendrement ses lèvres dans son cou et resta ensuite là pour apprécier l'instant.

Elle ne faisait rien pour trop encourager sa femme, non pas parce qu'elle n'en avait pas envie, mais parce qu'elle savait qu'elle serait incapable de s'arrêter.