Hawaii 8

Elle sourit avant d'avouer. Je ne veux pas les voir grandir. Je veux qu'ils restent petits.

... son point de vue était un peu plus... égocentrique que ça. Et elle n'hésita pas à partager sa pensée avec Alex. C'est aussi que nous sommes les personnes les plus importantes de leur vie. Je n'ai pas envie d'atteindre le moment où on passera après les copains et les copines.

C'est vrai aussi. Elle libéra un bras et le passa dans le dos de sa femme.

Son sourire revint malgré tout à ses lèvres. Parce que oui, elles finiraient par passer après les copains et copines mais au moins, elles seraient ensembles l'une pour l'autre. Je t'aime !

Je t'aime aussi. Elle s'arrêta pour embrasser sa femme sur la joue.

Elle se sentait de nouveau toute guillerette. Elles reprirent la marche pour ne pas se laisser distancer par le tractopelle fou. Il va nous faire tout à la fois. La marche et le langage. Elle en était sûre.

Oh oui elle mettait toujours la charrue avant les boeufs. Elle le savait.

Elles finirent tranquillement par arriver au marché.

N'était elle pas adorable ?! Elle lui sourit. Avec grand plaisir, bébé. C'était vraiment une demande mignonne.

Elle lui rendit son sourire avant de reporter son regard sur leur fils qui, les attendait.

Décidément, elles étaient à la traine. Je vais tenir son tractopelle. Sinon, elle ne voulait pas courir le risque de le voir partir. Il pouvait aller si vite parfois et avec la foule du marché...


Du coup, on avait déjà acheté les colliers en coquillage pour Théo et Dean et des paréos pour les filles. On avait parlé aussi d'acheté des chemises hawaïennes pour les garçons et du café kona pour Marc. 

Elle excusa la brune d'un sourire. Forcément, elle qui ne buvait pas du tout de café et qui détestait ça. Du café de luxe. Produit seulement à Hawaï.

Heu... elle n'était pas experte non plus. Aucune idée ! Je sais qu'à l'origine ce sont des graines qui viennent du brésil et qu'elles sont maintenant produites uniquement à Hawaï. Elle haussa les épaules.

Ok... Un jour peut-être je lâcherai mon chocolat pour du café. Elle rit. Non je pense pas en fait...

Non je ne pense pas ! Elle rit avec elle. Mais ce n'est pas comme si tu étais la seule à aimer le chocolat !

Avoue-le, je t'ai converti. Elle taquina sa femme de l'index.

Elle rit. Oh non ! J'en raffolais déjà avant toi ! Mais tu m'as quand même convertie à d'autres choses !