Hawaii 8

Tu n'aides pas ! Mais elle disait ça, les yeux brillants de plaisir même si elle restait toute rouge d'embarras. Elle finit par s'extraire pleinement de ses bras en voyant le serveur arriver. Elle comptait bien débarrasser le plancher au plus vite.

Alex se mit aussitôt derrière la poussette et l'avança.

Elle récupéra les affaires et paya avant de trotter derrière Alex et de déposer leur doggy bag sous la poussette dans le filet prévu à cet effet. On a intérêt à ne pas trainer. Surtout pour sa pauvre petite glace.

On est parti. D'un bon pas, elle prit la direction de leur bungalow.

Elle la suivait avec un petit sourire, toute impatiente de rentrer, de coucher les enfants et de pouvoir cajoler sa compagne. Oh et retirer cette robe aussi. Rien que pour voir de nouveau les yeux brillants d'Alex grâce à la lingerie fine qu'elle portait.

Le trajet fut aussi court que ce qu'elle pouvait. Dès qu'elles arrivèrent, elle laissa Ally ouvrir la porte et entra avec la poussette.

En premier lieu, elle s'occupa de leurs achats qu'elle ramena dans la cuisine pour les ranger avant de commencer à préparer le biberon de Kate. Elle préparait juste la bonne quantité parce qu'elle savait qu'il y avait des chances que celle-ci se réveille dans la nuit.

Alex en profita pour prendre Tom et le préparer pour la nuit, puis elle commença à en faire de même pour Kate.

Tout étant prêt en cuisine, elle retira ses chaussures et partit vers la chambre des enfants. Dans l'encadrement de la porte, à simplement observer la brune et toute la douceur dont elle faisait preuve.

Un dernier bisou sur son front, elle allongea sa petite princesse dans son lit, avant de se retourner vers sa femme.

Elle souriait admirative et sans un mot, elle tendit les mains vers elle.

Alex se saisit des deux mains tendus et continua à se rapprocher pour embrasser sa femme.

Elle sourit dans le baiser et l'une de ses mains se libéra pour attraper le devant du short en jean d'Alex. Je te veux toute pour moi.

Satisfaite, elle l'attira tout en reculant pour sortir de la chambre des enfants et tenant toujours sa main dans la sienne, l'emmena vers la chambre. Tu me retire ma robe ?

Elle ne se le fit pas dire 2 fois et, avec un petit sourire, s'agenouilla devant sa femme pour laisser ses mains d'abord glisser sur ses mollets, avant de remonter très lentement.

Elle sentait des frissons remontés le long de ses jambes, ses cuisses se couvrirent de petits boutons de chair de poule.

Elle lui faisait tant d'effet avec si peu. Elle se mordit la lèvre en la regardant prendre plaisir à lui retirer cette robe.

Elle prit le temps de savourer la peau de sa femme avec des caresses et quelques baisers qu'elle parsema sur sa peau, avant de finalement retirer  complètement la robe. Elle s'autorisa à faire un pas en arrière ensuite pour admirer la beauté qui se trouvait dévoilé devant elle.

Habituellement, elle se serait sentit un peu mal à l'aise mais là... elle était fière de ce qu'elle pouvait voir dans le regard de la brune. Elle lui plaisait toujours autant, si ce n'était plus.

Elle la laissa donc l'admirer en se mordillant la lèvre. Elle se sentait si sexy sous son regard, si désirable.

Tu es tellement belle?! Elle ne parvenait pas à détacher son regard des courbes si attirantes de sa femme.

Elle sentit sa poitrine se gonfler de fierté. Si bien qu'elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle était juste ravie qu'Alex le pense et ne puisse détacher son regard d'elle.

Elle se rapprocha et posa ses mains sur les hanches de sa femme, avant de venir réclamer un baiser.

Elle le lui offrit avec délice en passant ses mains sur ses épaules. Ses lèvres divines. Meilleur que la glace.

Elle laissa jouer la paume de ses mains le long des flancs de sa femme, tandis qu'elle capturait à nouveau les lèvres tentatrices avec les siennes.

Sa manière de la redécouvrir avec ses paumes, elle mordilla brièvement la lèvre de sa compagne pour lui faire comprendre que ça lui plaisait.

Mais elle n'était pas la seule à être attirante et elle avait envie de sentir un peu plus la peau de la brune contre elle. Ses mains descendirent donc lentement, savourant la chaleur sous le tissu, jusqu'à en capturer les bords et tout aussi lentement le remonter pour le lui enlever. Ce haut était de trop.