Hawaii

Oui ton contact me manque... Mais... Elle ne savait pas comment Ally allait le prendre. Je ne suis pas encore prête à... Ce que tu me touches en bas... Voilà elle avait pris son courage à 2 mains.

Je comprends. Elle parlait d'une voix douce, presque comme elle le ferait... pour n'importe qui d'effrayer. Et il n'y a aucun problème, je t'assure. Elle comprenait très bien que ça soit plus compliqué. Psychologiquement surtout.

Et elle n'était pas un animal non plus. Alex n'était pas prête, et elle n'avait aucune raison et aucune envie de la forcer à quoi que ce soit. Mais... est-ce que ça te plait quand je te caresse ? La peau, je veux dire...

Enormément... Ses joues rougirent encore un peu plus, du moins c'était l'impression qu'elle avait. Quand tu m'embrasses aussi...

Elle lui sourit, mais pas moqueuse, juste pleine de tendresse. Alors je pense qu'on va se câliner. Elle se pencha pour l'embrasser, goûtant ses lèvres tout en douceur. Elle était fan de ses lèvres, de leur fermeté, de leur petit goût sucré.

Elle caressa sa joue. J'ai aussi peur que je ne guérisse pas complètement. C'était une vraie peur... Qu'elle ne redevienne pas comme avant... Qu'elle ne parvienne pas à surmonter ça... C'était aussi pour ça qu'elle essayait désespérément de faire comme si il n'y avait rien eu.

Elle ne s'était pas attendue à ce qu'Alex partage ainsi une peur plus profonde. Elle se mordilla la lèvre, cherchant quoi répondre à ça. Je pense... que tu te mets beaucoup de pression. Je comprends ce que tu dis mais... Laisse toi le temps. Bon ça, c'était clairement plus facile à dire qu'à faire, elle en était consciente.

Tu finira par guérir... mais jamais complètement, non. Ça ne veut pas dire que ça n'ira jamais mieux... mais tu aura toujours la cicatrice. Comme on l'a toutes les deux pour Cameron.

Elle comprenait et les paroles de sa femme étaient justes. Elle regarda sa femme. Et toi?

Hum... C'était une question vaste vu tout ce dont elles avaient parlés. Je pense que mon niveau de stress est au plus haut. Ces vacances, j'en ai vraiment besoin. J'ai juste, plus envie de me poser de question et juste profiter de ma femme et de mes enfants. C'est tout. Juste envie de me vider la tête.

Elle rectifia pour se faire bien comprendre. Je veux dire... on peut parler et ça me fait du bien de savoir ce qui se passe pour toi. Quand je dis me vider la tête, je ne pense pas du tout par rapport à toi. Non parce que là, elle avait l'impression d'avoir dit à sa femme qu'elle ne voulait pas parler avec elle alors que ça n'était pas ce qu'elle pensait.

Honnêtement... ce n'est pas que je ne veux pas mais... je n'en ressens pas le besoin. Je... je suis triste évidemment mais... c'est ma manière de faire mon deuil. Elle ne savait pas trop quoi dire. Et c'est pour ça que je tiens à ce que tu saches que tu peux me parler. Je ne veux pas que tu interprète mon silence en te disant que je ne veux pas que tu m'en parles.

Elle décida de ne pas insister et de changer de sujet. Tu as peut-être faim?! Bon ce n'était pas du tout discret comme changement. Elle, elle avait l'estomac noué pour le moment.

Elle ne répondit pas. La diversion était tellement mauvaise... Je suis comme ça. Ces choses là, je ne sais pas en parler. Je les digère, c'est tout.

Elle devait respecter ça. Peut-être qu'un jour sa femme s'ouvrirait, mais en attendant elle n'allait pas la pousser. Elle acquiesça et lui sourit tendrement.

Elle lui sourit et avec un grand plaisir, reprit ses caresses sur les épaules de la brune, ayant juste envie de son contact et de la relaxer un peu.

Elle était extrêmement tendue. toute cette discussion... Avoir ouvert un peu ses émotions à sa femme lui avait beaucoup coûté.

Elle fit une légère grimace en sentant sous ses doigts la tension. Tu sais quoi ? Je vais me mettre à l'aise et sortir notre huile de massage. Pendant ce temps si tu pouvais t'occuper de ranger notre commande au frais. Et ensuite, je te fais un petit massage.

Elle leva les yeux au ciel. Oui, préviens moi quand ça sera une tâche pour moi de masser ma louve. Elle secoua la tête. Allez bouge tes petites fesses que je puisse te masser ensuite !

Elle obéit à sa femme et, toujours en nuisette, partit mettre la livraison du groom au frigo. Tu es sûre que tu ne veux pas que je ramène une assiette de fruit?

Elle s'était levée à son tour pour se changer et mettre un short et un débardeur. Pourquoi pas ? On grignotera si l'envie nous prends. Et elle commença à fouiller dans son sac pour sortir l'huile de massage. La précieuse huile vendu à prix d'or.

Elle revint donc et posa l'assiette de fruits sur la table de chevet.

Je peux. Et si ça va pas, je te le dirais. Elle s'allongea sur le ventre. Tu veux que j'enlève la nuisette?