Amnésie et complication

Oui je pense qu'il vaut mieux attendre... Rien ne presse... elle redessina longuement les bretelles du sous-vêtement de la brune.

Oui... et puis étant donnée qu'elles allaient attendre, autant s'occuper un peu. Ses lèvres se déposèrent délicatement à la jonction de son cou et son épaule. Oh bon sang son parfum !

Elle poussa un long soupir. C'était dur de garder la tête froide.

Tu es enivrante... elle chuchota contre sa peau.

Elle enlaça sa femme. Et tu me rends dingue!

Je crois qu'on se rends dingue mutuellement bébé. Elle la serra fort contre elle, luttant pour ne pas l'embrasser dans le cou encore et encore. J'ai l'impression d'être en manque de toi... même en ayant passé la journée complète avec elle.

Et je suis heureuse qu'on soit sur la même longueur d'onde... et d'avoir connu l'invention des jeans moulants. Elle sourit à la brune coquine.

Elle éclata de rire. C'est sûr que ça a dû être une révolution.

C'était vraiment très flatteur... Elle la gratifia d'un grand sourire.

Et le plus beau c'est que même quand tu ne pourra plus porter tes jeans, j'aurai le plaisir de te voir en robe... oh oui l'été allait être bien.

Hum hum. Et n'oublie pas que tu en as encore quelques une. Je les ai lavé tout à l'heure d'ailleurs. Elles faisaient partie des vêtements qu'elle avait plié avant l'arrivée de la brune.

Oui. Mais c'est toi que j'aime le plus. Elle passa délicatement sa main droite dans les cheveux de la brune pour dévoiler son visage. En ce qui me concerne, tu pourrai passer les huit prochains mois en sous-vêtements sans que je m'en plaigne. Elle lui sourit. Bien sûr, ça voudrait aussi dire, te couper du monde pendant les huit prochains mois.

Elle sourit. Et j'aime quand tu me fais des câlins.

J'avais vaguement remarquer ça en effet. La brune était extrêmement discrète... mais pas pour ça. Plus maintenant en tout cas. J'ai quand même hâte d'être en été pour pouvoir être dans l'eau... peut être des bains de minuit avec ma chérie.